Augmentation mammaire par implants

Le principe de l’augmentation mammaire par implant pour un résultat naturel

Il y a plusieurs façons d’envisager une augmentation mammaire. Le choix de l’implant, de la cicatrice, de la position de la poche de l’implant peut différer d’un chirurgien à l’autre. Il n’existe pas une technique supérieure à l’autre mais ces choix peuvent modifier de manière significative le résultat obtenu.
J’expose donc ici mes choix qui permettent de tendre vers le résultat souhaité, à savoir : un aspect naturel qui perdure dans le temps, avec une grande sécurité et un maximum de confort postopératoire..

Cabinet de consultation Villefranche

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Le choix des implants

La forme, le profil, le volume…

Le choix de l’implant

  • Un implant rempli de gel de silicone : il apporte une fermeté naturelle, souplesse au touché avec une forme stable dans le temps. Utilisé depuis plus de 40 ans, c’est un matériau éprouvé qui a démontré sa très bonne tolérance.
  • Le plus souvent de forme anatomique : c’est la forme naturelle d’un sein jeune, il s’adapte très bien en cas de relâchement modéré de la peau (après grossesse, ou lié à l’âge) et l’évolution du sein reste plus longtemps naturel (par rapport à un implant mammaire rond). L’utilisation des implants à membrane microtexturée permet une accroche de l’implant dans les tissus et d’éviter sa rotation.
  • En ce qui concerne les dimensions et volume : l’implant est choisi avec la patiente lors de nos rendez-vous. Les dimensions de l’implant respectent toujours la morphologie de la patiente afin d’obtenir un résultat naturel et harmonieux.

 

Le choix de la place de cicatrice

dans le sillon sous mammaire : elle permet une bonne visibilité pour la réalisation de la poche qui va contenir l’implant. Elle est très discrète et il n’y a pas de risque de diminution de la sensibilité au niveau du mamelon comme on peut le voir pour les cicatrices aréolaires. La cicatrice placée dans le creux de l’aisselle est inadaptée pour ma technique : manque de précision pour réaliser la poche qui contient l’implant.

Le choix de loge (poche) prothétique

La patiente demandeuse d’implant mammaire est très souvent mince et donc je recommande une loge rétromusculaire Dual plan (partie supérieure de l’implant derrière le muscle) qui donne un décolleté naturel en masquant la partie haute de l’implant. Cette loge prévient également mieux la formation de coque périprothétique.

L’utilisation d’un dispositif d’introduction d’implant mammaire

Il permet l’introduction atraumatique de l’implant par une petite cicatrice (4 cm de largeur). L’introduction classique de l’implant au moyen des doigts par une petite cicatrice peut entrainer une fracture du gel contenu dans l’implant. Ce dispositif permet également d’éviter le contact de l’implant avec la peau et donc avec les germes présents sur la peau qui peuvent être responsables d’infection et sont suspectés de créer un biofilm autour de l’implant favorisant la formation des coques périprothétiques.

 

La réalisation du PECS Block au cours de l’anesthésie générale :

Cette technique d’anesthésie loco-régionnale est réalisée par l’anesthésiste sous contrôle échographique une fois que la patiente est endormie juste avant le début de mon intervention. 

Cela permet d’alléger l’anesthésie générale (quantité de sédatif et d’anti-douleurs utilisés au cours de l’intervention moins importante) pour avoir un réveil plus rapide et éviter les désagréments de l’anesthésie générale ( somnolence, nausées…).
Cela permet également de diminuer les douleurs postopératoires car le produit agit jusqu’à 20 heures après l’intervention. La sortie de la clinique est possible le soir même de l’intervention avec un grand confort.

Le déroulement de l’intervention

L’intervention se déroule donc lors d’une hospitalisation de quelques heures ( séjour ambulatoire) ou avec une nuit de surveillance postopératoire à la clinique.
Après l’anesthésie générale complétée par le PECS blok, le chirurgien réalise une courte incision permettant de créer la loge mammaire qui recevra l’implant. La prothèse choisie est mise en place et le chirurgien contrôle le résultat. Si nécessaire le choix de l’implant est ajusté (dimensions ou volume différent) pour être au plus proche du résultat souhaité. Dans la majorité des cas, aucun drains ne sera nécessaire. Un pansement compressif ressemblant à un soutient gorge est mise en place afin de maintenir les implants en bonne position et d’éviter les hématomes. L’intervention dure 1 heure environ.

 

Une solution pour des cicatrices chirurgicales plus discrètes :

Le Laser URGOTOUCH

Les suites postopératoires

Les seins seront gonfléset tendus comme pour lors d’une montée de lait pendant quelques jours. Des ecchymoses sont également possibles. Le PECS blok permet de diminuer les douleurs pendant environ 16 heures après m’intervention ensuite des médicaments antidouleurs seront prescrits. Des sensations de courbatures seront possibles lorsque l’implant est placé derrière le muscle grand pectoral. Il est déconseillé de faire des efforts avec les bras et de trop les lever les jours qui suivent l’intervention.
Le pansement compressif est retiré les jours suivants l’intervention est remplacé par un soutient gorge de contention adapté. Les pansements sur les cicatrices seront refaits tous les 2 à 3 jours et permettent de prendre des douches.
Un mois est nécessaire pour que les seins s’assouplissement et que la forme devienne plus naturelle. Le résultat est stable au bout d’un an.
Un suivi annuel avec le chirurgien est nécessaire au-delà d’un an postopératoire.

     

    Les risques opératoires

    • hématome qui peut nécessiter une réintervention pour son évacuation.
    • épanchement séreux qui est une accumulation de liquide lymphatique autour de la prothése est un phénoméne assez fréquent mais qui disparaît spontanément et progressivement.
    • infection : rare aprés ce type de chirurgie.
    • la nécrose cutanée favorisée par une tension excessive, un hématome, une infection ou un tabagisme important chez la patiente.
    • les anomalies de cicatrisation.
    • l’altération de la sensibilité est fréquente les premiers mois mais fini la plupart du temps par régresser.
      La formation de « plis » ou aspect de « vagues » car les implants étant souples, il est possible que leur enveloppe se plisse et que ces plis soient perceptibles au toucher, voire méme visibles sous la peau dans certaines positions
    • les « Coques » :
      La réaction physiologique, normale et constante de l’orgnisme humain en présence d’un corps étranger, est de l’isoler des tissus environnants en constituant une membrane her- métique qui va entourer l’implant et qu’on appelle « capsule périprothétique ». Normalement, cette membrane est fine, souple et imperceptible, mais il arrive que la réaction s’amplifie et que la capsule s’épaississe, devienne fibreuse et se rétracte en comprimant l’implant, prenant alors le nom de « coque ». Selon l’intensité du phénoméne, il peut en résulter : un simple raffermissement du sein, une constriction parfois génante, voire une déformation visible avec globulisation de la prothése aboutissant à l’extréme à une sphére dure, douloureuse, plus ou moins excentrée.
      Cette fibrose rétractile est parfois secondaire à un hématome ou une infection, mais la plupart du temps sa survenue reste imprévisible, résultant de réactions organiques aléatoires.
      Une réintervention peut corriger une telle contracture par section de la capsule (« capsulotomie »).

    La rupture

    Les implants ne peuvent étre considérés comme définitifs. Une perte d’étanchéité de l’enveloppe peut donc survenir à terme. La rupture prothétique impose, le plus souvent, une intervention visant à changer les implants.

    La malposition, déplacement

    Un mauvais positionnement, ou le déplacement secondaire des implants affectant alors la forme de la poitrine, peuvent parfois justifier une correction chirurgicale.

    La rotation

    Bien que relativement rare en pratique, le pivotement d’une prothése « anatomique » reste théoriquement possible et peut affecter le résultat esthétique.

    Des réponses à vos questions

    A partir de quel âge peut-on faire une augmentation mammaire ?

    Il est préférable d’attendre 18 ans pour sa réalisation. Il est néanmoins possible de réaliser une consultation pour avis avant cet âge.

    La mise en place d’un implant gène t-elle une grossesse future ?

    Non, l’implant n’empêche pas une grossesse ou l’allaitement, par contre le résultat de la forme du sein peut se modifier. Il est donc préférable si la grossesse est envisagée rapidement de reporter l’augmentation mammaire. Il est souhaitable d’attendre 1 an après l’accouchement pour réaliser une chirurgie mammaire

    Y a t’il des examens nécessaires à faire avant l’intervention ?

    Oui une échographie ou une mammographie afin de dépister une lésion méconnue du sein, ainsi qu’une consultation pré-anesthésique.

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