Des réponses à vos questions sur l’augmentation mammaire par lipomodelage

Avec cette page FAQ, le Dr Guillaume LASSERRE répond aux différentes questions que vous pouvez vous poser à propos de l’augmentation mammaire par lipomodelage.

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Des réponses à vos questions

Dans quelles zones du corps la graisse est-elle prélevée ?
Pour réaliser une ré-injection de graisse au niveau de la poitrine, le lipomodelage mammaire, on peut prélever la graisse sur l ‘ensemble du corps. Au niveau des bras, de l’abdomen, des cuisses, il faut savoir que certaines zones, stéatomérie, qui sont des zones de graisse très stable, génétiquement programmés pour stocker de la graisse seront en priorités prélevées car elles seront très stables un fois réinjectées au niveau du sein. Ce sont les surcharges au niveau de la région des flancs, en dessous du nombril, et la face interne des cuisses et des genoux.
Peut-on choisir la zone de prélèvement ?
Lorsque l’on envisage un lipomodelage mammaire, il est possible de choisir les zones où l’on prélèvera la graisse que l’on réinjectera au niveau du sein. Ainsi, vous pourrez discuter avec votre chirurgien des zones qui vous dérange et que l’on pourra retirer par lipoaspiration.
Peut-on perdre de la poitrine après un lipomodelage mammaire ?
Les résultats d’un lipomodelage mammaire est stables dans le temps. Après une perte de graisse, qui représente 30% de la graisse réinjectée dans les 3 mois qui suivent l’intervention chirurgicale, le résultat sera quasiment définitif. Effectivement, un poids stable est souhaitable, en cas d’amaigrissement très important ou de prise de poids très importante, le résultat pourrait effectivement se modifier.
Les seins sont-ils ferment ou tombent-ils ?
La ré-injection de graisse au niveau du sein ne permettra pas d’obtenir un résultat comparable à la mise en place d’implants mammaires. Lorsque l’on met un implant mammaire, le sein aura un maintient interne par cet implant, et sera donc ferme. Lorsque l’on injecte de la graisse, on augmentera le volume, mais le sein ne sera pas plus ferme. Il est donc important de définir l’objectif de cette intervention d’augmentation mammaire avec votre chirurgien, pour savoir s’il est préférable d’utiliser de la graisse, ou bien un implant mammaire.
Quelles sont les suites opératoires ?
Cette intervention est bien admise par les patientes et entraîne peu de contraintes postopératoires (essentiellement des grosses ecchymoses et des douleurs localisées).
Le résultat est-il naturel ?
Oui. Une augmentation mammaire par lipomodelage est imperceptible. Le sein est souple, naturel et bien intégré par la patiente.
Quand peut-on voir les résultats ?
Les résultats sont immédiats dans les endroits où la graisse a été prélevée. La zone traitée par lipofilling est totalement désenflammée au bout de 2 à 3 semaines. Il faudra attendre environ 3 mois pour voir le résultat définitif, car une partie de la graisse injectée est résorbée par l’organisme.
Comment se déroule l’intervention ?
Le lipofilling se fait sous anesthésie locale ou générale selon les zones, sans hospitalisation et dure entre une à deux heures.
Comment peut-on ré-injecter la graisse d’une zone à l’autre du corps en sécurité ?
Avant d’être réinjectée dans la poitrine, la graisse aspirée par liposuccion est purifiée par par centrifugation pour être nettoyée de ses débris (plasma, sang, impuretés…). Le Dr LASSERRE utilise également un dispositif de filtration en circuit clos évitant au maximum les manipulations et contaminations de la graisse réinjectée afin de limiter la résorption de graisse et d’éviter les risques d’infection.
Quel est le volume maximal d’augmentation mammaire que l’on peut obtenir après une séance de lipofilling ?
L’augmentation maximale du volume mammaire après une séance de lipofilling mammaire correspond à un bonnet de soutien-gorge ( l’équivalent de la pause d’un implant mammaire de 150 cc).
Peut-on faire une simulation du résultat avant l’intervention ?
Oui le Dr LASSERRE propose grâce au logiciel Crisalix® une simulation en 3D de votre augmentation mammaire par réinjection de graisse.
Dans quel cas ne peut on pas faire de lipomodelage ?

Le lipomodelage pour augmentation de volume peut être contre indiqué si le risque de cancer mammaire de la patiente est important (antécédents familliaux ou personnels) non pas qu’il en augmente le risque mais en raison du risque de coïncidence. Ainsi, il est indispensable d’évaluer avec le chirurgien ce risque et un examen radiologique de dépistage (échographie, mammographie ou IRM) est indispensable avant l’intervention.
Dans le cadre d’une reconstruction mammaire après cancer (patiente à risque de cancer) , le lipomodelage est bien sur possible à condition que le cancer soit traité et que le suivi oncologique soit correct.

Le lipomodelage n’est pas recommandé chez les patientes qui fument, car le tabac diminue la circulation sanguine au sein des micro-vaisseaux capillaires et diminue fortement la prise de la graisse réinjectée. On peut néanmoins le réaliser à condition de stopper le tabac 1 mois avant l’intervention pour une durée de 2 mois.

Le lipomodelage n’est pas indiqué si une augmentation importante du volume est souhaitée. Le recours à un implant mammaire est alors incontournable.

Enfin les patientes extrêmement maigres, n’ayant pas assez de graisse disponible ne sont pas des bonnes candidates pour le lipomodelage car le gain de volume sera alors minime.

Combien de temps dure le résultat ?

Le résultat définitif de l’augmentation mammaire par lipomodelage sera visible trois mois après l’intervention chirurgicale. Une nouvelle séance de lipofilling est possible après 3 à 6 mois.
Le résultat est ensuite définitif, à condition que le poids de la patiente reste relativement stable.
La morphologie du sein évoluera normalement avec les années comme le sein d’une autre femme.

Y a t’il des risques ?

L’infection est rare mais possible (il s’agit souvent d’une bactérie naturellement présente sur la peau de la patiente qui entre par les cicatrices, se multiplie et crée l’infection).

L’aspect des cicatrices est très variable d’une personne à l’autre, et peuvent parfois rester visibles mais les cicatrices sont très petites pour cette intervention et ne posent donc que très rarement de souci.

La formation de kyste graisseux (dégénérescence d’une quantité de graisse ou stéatonécrose) peut apparaître parfois plusieurs mois après l’intervention, mais il est sans danger. S’il est gênant il peut être ponctionné ou parfois nécessite une petite intervention pour le retirer.

Il n’y a en tous cas pas d’augmentation du risque de cancer du sein après un lipomodelage. Les patientes doivent suivre à distance de l’intervention le dépistage classique en fonction de leur âge.

Y a t’il un suivi chirurgical nécessaire ?

Hormis le suivi postopératoire immédiat et durant 1 an il n’y a ensuite pas de suivi nécessaire sauf en cas de problème particulier.
A un an un examen radiologique de contrôle permettra de donner une nouvelle « photographie » de la glande mammaire qui servira de référence pour les examens de suivi ou de dépistages ultérieurs.

Le lipomodelage est-il remboursé ?

Pour une augmentation mammaire esthétique, il n’existe actuellement pas de remboursement pour le lipomodelage.

Dans le cadre de malformations thoraciques ou mammaires, d’une asymétrie de volume ou pour la reconstruction mammaire après cancer, un remboursement est possible (frais d’hospitalisation, d’intervention, une partie des honoraires chirurgicaux et d’anesthésie).

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